La présence de l’homme remonte à fort longtemps comme le prouvent le dolmen circulaire sur l’île Bono.
L'île aux moines concentre à elle seule la plupart des activités de l'archipel, notamment car on y trouve de l'eau douce.
Et jusque dans les années 1950, des goémoniers récoltaient le goémon notamment sur l'île plate. Ils brûlaient le varech pour la production d’engrais, de soude et d’iode.
Sur l'île aux Moines, les Cordeliers sont venus prier dans la solitude au 14e et 15e siècles.
Puis ce furent des soldats sous Louis XV qui occupèrent le fort et la caserne édifiés par un disciple de Vauban pour mettre fin aux trafics de contrebande des pirates.
L'ensemble comportait une caserne, un corps de garde, une batterie, un quai, un cimetière, des puits, une chapelle, un jardin potager, des latrines, un édifice logistique et une enceinte.
Le phare de l'île aux moines fut construit en 1835 et rénové en 1893, Il fut partiellement détruit par la foudre en 1938 puis dynamité par les Allemands en août 1944. Il a été rebâti en 1952. Depuis 2001, il est automatisé et équipé du télé-contrôle depuis 2006. Il a été "désarmé" le 27 novembre 2007, après 172 années d'occupation humaine. C'était le dernier phare habité des Côtes-d'Armor.
Il est désormais surveillé par télé-contrôle, 24 heures sur 24, à partir de la subdivision spécialisée des Phares et Balises de Lézardrieux.
La rétrocession de l’île aux Moines au Conservatoire du Littoral (lien vers le site), en 1993, a permis la mise en valeur du patrimoine historique et architectural ainsi que la restauration de la flore originale de l’île.
en 2014 : travaux sur les cheminements de l'Ile aux Moines (mi-mars et fin décembre)
Information aux usagers de l'archipel des Sept-Îles
Réglementation :
Les pêcheurs doivent remettre dans leur position initiale les pierres qu'ils auraient déplacées ou renversées.