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J'ai trouvé un oiseau tombé du nid, que faire ?

Dans un premier temps conservez vos distances avant d'aller vers lui et posez-vous certaines questions : 

Est-il blessé ? En danger ? Est-il seul ?

Si l'oiseau ne semble pas pouvoir s'envoler seul mais sautille de branche en branche ou volète au-dessus du sol, ne faites rien. Il ne lui faudra que peu de temps avant de pouvoir atteindre seul les hautes branches. Si vous l'avez déjà recueilli, remettez-le vite où vous l'avez trouvé.

Si nécessaire, mettez-le à l'abri des dangers ou replacez-le dans le nid. Les oiseaux contrairement aux mammifères, ont un odorat très peu développé. Aussi, sachez que le fait de les toucher n'entraînera aucun rejet de la part des parents.

S'il s'agit d'un petit passereau (excepté merles et grives), ils volent très mal à leur sortie du nid et essaient de suivre les parents. Le plus sage est de les replacer dans le nid.

S'il s'agit d'un rapace nocture, pour la plupart (chouettes et hiboux) quittent le nid très tôt. Mettez des gants pour vous protéger des serres et des becs et placez l'oiseau en hauteur. Ses cris permettront aux parents de le nourrir.

Dans le cas des martinets et des hirondelles, l'oiseau a peut-être raté son premier envol ? Si tel est le cas, le mieux est de le remettre dans son nid. Mais il est souvent difficile à atteindre.

Pour différencier une jeune hirondelle d'une adulte, regardez les ailes qui sont plus longues chez l'adulte et dépassent la queue.

Pour les martinets, il est généralement impossible d'accéder au nid. Sa seule chance de survie est d'être recueilli.

Si l'oiseau vous paraît trop jeune et faible ou bien menacé (route, prédateurs domestiques) vous pouvez tenter un sauvetage.

Attention cependant, la plupart des oisillons sauvages sont intégralement protégés par la loi et leur détention est rigoureusement interdite. Dans tous les cas, contactez le centre de soins.

La documentation ci-dessous vous donnera de nombreux conseils.

 


Le baguage des oiseaux sauvages constitue une source précieuse d'informations sur leur biologie : structure de leurs populations, âge, taux de mortalité, voies de migrations, etc.

Il peut contribuer efficacement, grâce à l'amélioration des connaissances, à une meilleure protection tant au plan national qu'international.

Si l'oiseau est simplement commotionné et qu'il repart : notez le numéro de la bague, le nom de l'espèce si possible, la date de la découverte, le lieu, et les circonstances de sa découverte.

Si l'oiseau est mort : renvoyez la bague accompagnée des mêmes informations et indiquez si possible l'état du cadavre.

Envoyez ces informations au Centre de recherches sur la biologie des populations d'oiseaux, 55 rue Buffon - 75 005 Paris


J'ai recueilli ou trouvé un mammifère petit ou gros en détresse (hérisson, phoque, etc.)

Quelle que soit l'espèce, lorsque vous récupérez un mammifère jeune ou adulte, blessé ou non, soyez très vigilants et ne négligez pas le risque de blessures (morsures, griffures, coups de sabots, etc.) et de maladies (échinococcose, leptospirose, rage, etc.).

Portez obligatoirement des gants ! S'il s'agit d'un carnivore (renard, blaireau, belette, etc.) faites particulièrement attention aux morsures et griffures.

Ne tenez jamais les Gliridés (loirs, lérots et muscardins) par la queue qui est très fragile et méfiez-vous des morsures.