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Vous pensez avoir trouvé un oiseau en détresse, que faire ?

Avant tout, gardez votre calme !

Assurez-vous d'abord que l'oiseau est bien en situation de détresse : prenez le temps d'observer et de regarder l'environnement dans lequel vous l'avez trouvé.

Idéalement, ne recueillez un oiseau que s'il est manifestement blessé : aile pendante, trace de saignement, impossibilité de se tenir sur ses pattes, etc.

Veillez à ne jamais l'exhiber : ce stress supplémentaire peut agraver son état.

Ne lui donnez ni à manger ni à boire. Vous risqueriez de l'étouffer ou de lui donner une nourriture non adaptée.

Protégez-vous !


Avant de capturer un oiseau, gardez votre calme, ne criez pas et évitez les gestes brusques.

Les règles d'or : lors de la manipulation des oiseaux, 3 précautions sont à prendre :

  • se protéger en éloignant l'oiseau de soi (bras tendu),
  • protéger l'oiseau des blessures éventuelles par une bonne contention,
  • faire attention de ne pas approcher l'oiseau trop près d'autres personnes.

Quelques conseils

  • manipulation d'un oiseau de petite taille (hirondelle, moineau, mésange, etc.)

Sa petite taille vous permet de le prendre d'une seule main en ayant soin de lui plaquer les ailes contre le corps et de la maintenir dans le creux de votre main tout en veillant à ne pas trop le serrer pour éviter de l'étouffer.

  • manipulation d'un oiseau de taille moyenne (goéland, geai, etc.)

A l'aide de vos deux mains, attrapez l'oiseau de sorte que les ailes restent bien plaquées au corps sans abîmer les plumes. Gardez vos bras tendus afin d'éviter les coups de becs intempestifs et faites attention aux personnes alentours.

 

  •  manipulation d'un rapace (chouette, faucon, etc.)

Chez un rapace, il faut se méfier des serres qui sont particulièrement dangereuses. Le bec reste souvent inoffensif malgré les idées reçues (sauf chez le vautour).

Utilisez des gants en cuir ou en toile épaisse. Saisissez les pattes dans une main et plaquez les ailes sur le corps avec l'autre main.

 

  • manipulation d'un échassier (héron, cigogne, aigrette, etc.)

Compte tenu de la longueur du bec et du cou et des techniques de pêche de ces espèces, le bec de ces oiseaux est potentiellement dangereux. Ils peuvent paraître calmes et repliés sur eux-mêmes, mais restent capables de projeter leur bec vers le visage en une fraction de seconde.

Il est donc nécessaire de saisir le bec en premier. L'oiseau peut ensuite être déplacé par une seconde personne qui tiendra les deux ailes plaquées sur le corps de l'oiseau et les deux pattes repliées sous le corps.

 

  • manipulation d'un oiseau n'ayant pas de narine externe (cormoran, fou de Bassan)

L'ouverture des narines étant à l'intérieur du bec, celui-ci doit rester ouvert lors de la manipulation. Le port de gants de protection est indispensable. La priorité est de saisir le bec et de le maintenir tout au long de la manipulation. La manière la plus efficace de tenir le bec et de se faire "mordre" le gant pour saisir la mandibule inférieure. L'autre personne maintiendra les ailes contre le corps de l'oiseau.

La publication ci-dessous vous donnera de nombreuses explications pour manipuler convenablement les oiseaux blessés.


Placez-le dans un carton.

Pour le carton, choisissez un modèle adapté à la taille de l'oiseau (évitez un modèle trop grand dans lequel l'oiseau sera ballotté pendant le transport).

Percez quelques trous pour l'aération (évitez les ouvertures trop grandes) et tapissez le fond avec du papier journal. Pensez à bien refermer le carton et à coller dessus une feuille mentionnant l'indication : "oiseau vivant".

Joignez à ce carton une feuille de renseignements (lieu de découverte, date et conditions, etc.).

Isolez-le en attendant de le transférer vers une structure habilitée. Placez-le au calme dans une pièce tempérée.

Marche à suivre