Centre de soins

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Pourquoi parrainer un animal ?

En parrainant un oiseau en soin, vous participez activement au sauvetage d'animaux sauvages blessés. Vous aidez les soigneurs dans leur travail, en contribuant à l'achat de nourriture, de médicaments et de matériel adaptés.

En cadeau pour chaque parrain :
- 2 entrées gratuites au musée de la Station LPO de l'Île Grande.
- 1 fiche sur l'espèce que vous parrainez.

Comment faire ?   
1.    Choisissez le pensionnaire que vous souhaitez parrainer (vous pouvez nous envoyer un e-mail à l'adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. pour connaître les animaux à parrainer).
2.    Choisissez le type de parrainage et le montant de l'aide que vous souhaitez lui apporter.
4.    Envoyez le formulaire dédié accompagné de votre soutien à l'adresse indiquée. (Nos coordonnées figurent au bas du formulaire).
5.    Nous vous confirmons par courrier électronique la bonne réception de votre courrier.
6.    Nous vous faisons parvenir un reçu fiscal pour déduire une partie de votre don (66%) de vos impôts.

Quel type de parrainage ?

  • Coup de pouce  (40 euros) :
    - Vous donnez un coup de pouce à l'un de nos pensionnaires.
    - Notre équipe vous tient informé(e) par courrier électronique des soins qui lui sont apportés, de son état et de son relâcher dans le milieu naturel.
  • Sauvetage (80 euros et plus) :
    - Vous prenez en charge l'intégralité du sauvetage de l'un de nos pensionnaires.
    - Notre équipe vous tient informé(e) par courrier électronique des soins qui lui sont apportés, de son état et de son relâcher dans le milieu naturel.

Dans tous les cas

  • Avant tout, gardez votre calme et assurez-vous que l'animal est bien en situation de détresse.
  • Durant le transport de l’animal, retirez les gamelles du carton et veillez à ce que la bouillotte ne bouge pas sous peine d’écraser l’individu.
  • Faute de bouillote, vous pouvez utiliser une bouteille que vous remplissez d’eau bouillante. Vérifiez la bonne fermeture de la bouteille et pour ne pas brûler l’animal, mettez-la dans une chaussette ou recouvrez-la d’un linge.
  • En attendant que l’animal soit pris en charge au centre de soins, il est impératif de ne pas l’importuner avec des manipulations, photos ou autres stimulations inutiles. Elles entraînent un stress important pouvant entraîner la mort de l'individu. De plus, ce dernier ne doit pas s’habituer à l'homme, ce qui compromettrait gravement ses chances de rejoindre la vie sauvage.
  • Soigneur animalier pour la faune sauvage ne s’improvise pas : des animaux perdent la vie faute de soins adaptés, et nous vous rappelons que la détention d’espèces sauvages est interdite pour les particuliers.

      Oiseau ou petit mammifère blessé

      • Attrapez délicatement l’animal, en faisant attention aux bec, dents et/ou griffes qui peuvent vous blesser. N’hésitez pas à vous protéger avec une paire de gants ou un tissu épais avant de le saisir
      • Placez-le dans un carton fermé de taille adaptée, percé de quelques trous. Installez-le au calme et contactez le centre de soins le plus proche de chez vous.
      • Si l’animal est peu vif, il est potentiellement en hypothermie. Vous pouvez mettre une bouillotte dans son carton.

      Oiseau mazouté

      N'essayez surtout pas de nettoyer l’oiseau vous-même ! Attrapez-le délicatement en vous protégeant les mains, mettez-le dans un carton fermé percé de quelques trous, au calme et contactez directement la station LPO de l’Île Grande au 02 96 91 91 40. Si l’animal est peu vif, il est potentiellement en hypothermie. Vous pouvez mettre une bouillotte dans son carton.

      Oiseau tombé du nid

      • S'il s'agit d'un jeune tombé du nid mais ni blessé ni en danger (pas de route ou de prédateur à proximité), observez (à distance et silencieusement) si ses parents viennent le nourrir : si c’est le cas, il n’y a pas de problème et il suffit de laisser la nature faire son œuvre (de nombreux oiseaux juvéniles terminent leur apprentissage au sol).
      • Si le jeune est en danger : essayez de le replacer dans son nid ou sur une branche haute à proximité. Si vous ne voyez pas son nid ou qu’il est inaccessible, placez l’oisillon dans un carton (aux dimensions permettant les allées/retours des parents) en tapissant le fond de journal ou de papier absorbant et suspendez-le à plus d’1,30m du sol, dans un rayon de 30m autour de l’endroit où vous l’avez découvert. Ses parents, s'ils ne sont pas loin, viendront le nourrir.
      • Si ses parents ne se montrent pas au bout de plusieurs heures, le jeune est certainement en détresse : appelez alors le centre de soins le plus proche de chez vous.
      • Dans tous les cas, ne lui donnez ni à manger ni à boire sans avoir contacté un centre de soins au préalable. Nous vous recommandons de mettre une bouillotte dans son carton.


La Station de l’Île-Grande accueille l’un des six centres de sauvegarde de la faune sauvage créé par la LPO en France.  Sa mission est de venir en aide à la faune sauvage en détresse, notamment aux oiseaux, qu'ils soient mazoutés, blessés, trop jeunes ou anormalement affaiblis.

En 2017, la Station LPO de l’Ile Grande, centre régional de l’UFCS en Bretagne, a recueilli 932 oiseaux, de 73 espèces, 49 mammifères, soit un total de 981 accueils.

Avec 271 accueils, le goéland argenté est l’espèce recueillie en plus grand nombre. Les oiseaux de mer représentent 40 % des accueils. Le ramassage des jeunes oiseaux est la première cause d’accueil avec 487 cas. Il y a eu 21 oiseaux mazoutés.

Sur les 981 accueils, certains sont arrivés morts, mourants ou en trop mauvais état pour être soignés. 43% ont pu être relâchés dans le milieu naturel, dont pour certains un transfert au centre UFCS de l’Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes, au centre de sauvegarde « Volée de piafs » à Languidic et Océanopolis à Brest (29).

 

 



 

Origine des oiseaux mazoutés

 


Le centre de soins est également le correspondant pour le Trégor du réseau d'échouage des mammifères marins en Bretagne, dont Océanopolis assure la coordination. Des prélèvements de tissus sont réalisés sur l'ensemble des cadavres de ces animaux et sont confiés à Océanopolis pour analyses génétiques, toxicologiques et bactériologiques.
En 2017, l’équipe du Centre de Sauvegarde a effectué, 14 interventions :

  • 1 marsouin mort,
  • 4 phoques gris morts,
  • 7 dauphins communs morts,
  • 2 cétacés non identifiés (restes)


Pour consulter l'intégralité du bilan 2017 du centre de soins, cliquez ici

 

Le centre LPO Île-Grande (Côtes-d'Armor) depuis 1984 est spécialisé dans l'accueil des oiseaux marins et accueille ponctuellement des cétacés et pinnipèdes avant leur transfert vers Océanopolis à Brest.

Il accueille également d'autres espèces d'oiseaux telles que des rapaces ou bien des passereaux.

En cliquant sur les images, vous accèderez aux fiches détaillées de ces différentes espèces sur le site oiseaux.net :

 

  

 

 

J'ai trouvé un oiseau tombé du nid, que faire ?

Dans un premier temps conservez vos distances avant d'aller vers lui et posez-vous certaines questions : 

Est-il blessé ? En danger ? Est-il seul ?

Si l'oiseau ne semble pas pouvoir s'envoler seul mais sautille de branche en branche ou volète au-dessus du sol, ne faites rien. Il ne lui faudra que peu de temps avant de pouvoir atteindre seul les hautes branches. Si vous l'avez déjà recueilli, remettez-le vite où vous l'avez trouvé.

Si nécessaire, mettez-le à l'abri des dangers ou replacez-le dans le nid. Les oiseaux contrairement aux mammifères, ont un odorat très peu développé. Aussi, sachez que le fait de les toucher n'entraînera aucun rejet de la part des parents.

S'il s'agit d'un petit passereau (excepté merles et grives), ils volent très mal à leur sortie du nid et essaient de suivre les parents. Le plus sage est de les replacer dans le nid.

S'il s'agit d'un rapace nocture, pour la plupart (chouettes et hiboux) quittent le nid très tôt. Mettez des gants pour vous protéger des serres et des becs et placez l'oiseau en hauteur. Ses cris permettront aux parents de le nourrir.

Dans le cas des martinets et des hirondelles, l'oiseau a peut-être raté son premier envol ? Si tel est le cas, le mieux est de le remettre dans son nid. Mais il est souvent difficile à atteindre.

Pour différencier une jeune hirondelle d'une adulte, regardez les ailes qui sont plus longues chez l'adulte et dépassent la queue.

Pour les martinets, il est généralement impossible d'accéder au nid. Sa seule chance de survie est d'être recueilli.

Si l'oiseau vous paraît trop jeune et faible ou bien menacé (route, prédateurs domestiques) vous pouvez tenter un sauvetage.

Attention cependant, la plupart des oisillons sauvages sont intégralement protégés par la loi et leur détention est rigoureusement interdite. Dans tous les cas, contactez le centre de soins.

La documentation ci-dessous vous donnera de nombreux conseils.

 


Le baguage des oiseaux sauvages constitue une source précieuse d'informations sur leur biologie : structure de leurs populations, âge, taux de mortalité, voies de migrations, etc.

Il peut contribuer efficacement, grâce à l'amélioration des connaissances, à une meilleure protection tant au plan national qu'international.

Si l'oiseau est simplement commotionné et qu'il repart : notez le numéro de la bague, le nom de l'espèce si possible, la date de la découverte, le lieu, et les circonstances de sa découverte.

Si l'oiseau est mort : renvoyez la bague accompagnée des mêmes informations et indiquez si possible l'état du cadavre.

Envoyez ces informations au Centre de recherches sur la biologie des populations d'oiseaux, 55 rue Buffon - 75 005 Paris


J'ai recueilli ou trouvé un mammifère petit ou gros en détresse (hérisson, phoque, etc.)

Quelle que soit l'espèce, lorsque vous récupérez un mammifère jeune ou adulte, blessé ou non, soyez très vigilants et ne négligez pas le risque de blessures (morsures, griffures, coups de sabots, etc.) et de maladies (échinococcose, leptospirose, rage, etc.).

Portez obligatoirement des gants ! S'il s'agit d'un carnivore (renard, blaireau, belette, etc.) faites particulièrement attention aux morsures et griffures.

Ne tenez jamais les Gliridés (loirs, lérots et muscardins) par la queue qui est très fragile et méfiez-vous des morsures.